SNEP, Transparence et Influence : les deux mots d'ordre pour 2024
#Quoi de neuf ? Publié le 11 avril 2024 par L'Echo de la Baie
Structurer la filière de l’extrusion plastique et représenter ses différents acteurs a toujours été la mission du SNEP. L’organisation, qui va souffler sa soixantième bougie en 2024 est donc plus que jamais en ordre de marche pour réaffirmer son engagement auprès de ses membres et de la profession dans son entier. A l’aune de l’année 2024, Philippe Gressier, Président de la Commission Communication, dresse le bilan des actions passées et nous éclaire sur les divers rendez-vous du syndicat.
Quels ont été les temps forts de la vie du SNEP en 2023 ?
Philippe Gressier : Durant l’année 2023, le SNEP a fait preuve d’ouverture en invitant, la veille de son assemblée générale d’autres industriels de nos métiers et un certain nombre de parties prenantes, comme l’ADEME ou le CSTB, pour des moments d’échange autour des enjeux qui animent le secteur de la formulation et de l’extrusion plastique. Nous avons également organisé une première journée de rencontres sur le thème de la décarbonation. Étaient invités à s’exprimer l’AIMCC (Association des Industries de Produits de Construction) et des acteurs d’autres filières (du ciment ou de la chimie par exemple), qui souhaitaient partager avec nous leur retour d’expérience sur le sujet. Enfin, 2023 a été l’année du lancement du premier rapport annuel du SNEP, dont l’ambition est aussi symbolique : celle d’inscrire son action volontariste dans la transparence auprès de tous ses publics.
Concrètement, cette année, quelles seront les priorités du SNEP et les temps forts de son activité ?
Philippe Gressier : Les deux mots d’ordre pour cette année sont vraiment la transparence et l’influence. Pour ce qui concerne la transparence, le SNEP va se saisir d’un certain nombre de sujets et étayer tous ses propos d’éléments factuels chiffrés. Non seulement pour prouver que la filière n’a rien à cacher, mais aussi parce qu’il lui tient à cœur de diffuser des messages positifs et stimulants. Ainsi, en fin d’année dernière, l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) a produit une étude sur le PVC et ses additifs. Ce document rappelle l’innocuité générale du PVC et la bonne maîtrise des risques pour la production de la résine. Il note cependant quelques points de vigilance sur lesquels nous allons continuer de travailler, même si cela ne concerne que certaines familles très limitées de produits et d’additifs. Concernant le recyclage, il est aussi apparu que des efforts devaient être engagés sur les poussières ou les microparticules générées lors du recyclage mécanique. Nous allons donc travailler avec les différentes organisations pour maîtriser ce phénomène. Enfin, nous allons continuer à avancer dans la décarbonation de l’ensemble de la filière. L’établissement d’une feuille de route permettra notamment d’identifier les leviers principaux pour réduire l’empreinte environnementale des produits, le recyclage étant un des leviers, mais certainement pas le seul.
S’agissant de notre mission d’influence, nous organisons pour la première fois, un événement commun avec EPPA (Association professionnelle européenne des fournisseurs de systèmes en PVC) dont le SNEP est membre. Cet événement se déroulera la veille de nos assemblées générales respectives, la première semaine de juin, à Lyon. Les problématiques normatives, de décarbonation et d’image s’inscriront forcément au cœur des débats.
En complément des aspects très techniques de nos actions, nous adoptons une posture de communication plus offensive. En effet, le PVC et ses industries continuent à être attaqués sans raison valable. Nous souhaitons donc communiquer sur les enjeux de notre profession et prendre la parole sur des sujets parfois polémiques. Nous avons par exemple communiqué sur les conclusions du rapport de l’ECHA sur le PVC et ses additifs, afin de contrebalancer le discours caricatural de certaines ONG.
Autre aspect de cette approche, la dénonciation d’interdictions abusives du PVC comme récemment avec un PLUI interdisant les clôtures en PVC, sans justification ni argument. Notre réponse à cette attaque injustifiée a consisté à rappeler des éléments factuels sur la durabilité du PVC, sa facilité d’entretien, sa recyclabilité et sa capacité à adopter des esthétiques conformes aux attentes des collectivités ! Il s’agit d’un travail de longue haleine, mais on ne change pas les mentalités avec une campagne de communication de trois mois. A ce propos, nous allons poursuivre nos actions de communication dans la lignée de la campagne “Je suis ArchiPVC”, qui a vraiment marqué les esprits. L’objectif étant de rappeler les atouts fondamentaux du PVC et de maintenir l’intérêt de notre audience élargie, sans lasser.
Certaines actions initiées ces dernières années seront-elles poursuivies ?
Philippe Gressier : Les membres du SNEP, ayant ouvert leurs usines aux représentants locaux et nationaux, vont réitérer l’expérience. Cette initiative, co-pilotée par le SNEP avec le Forum PVC France, exemplifie notre volonté de transparence et d’influence pour défendre les vertus et potentialités du matériau, ainsi que les emplois de toute une filière.
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