17 entreprises des filières stores, volets, portes et portails recrutent sur la région Grand Est
#Quoi de neuf ? Publié le 30 octobre 2023 par L'Echo de la Baie
275, c’est le nombre de postes vacants en CDD et CDI, dont 55 contrats d’apprentissage, que 17 entreprises des secteurs des stores, volets, portails et portes automatiques piétonnes et industrielles ont recensé sur la région Grand Est. Dans ce sondage mené le mois dernier par le Groupement Actibaie, syndicat professionnel représentant le secteur, ces employeurs mettent en lumière une filière méconnue et pourtant très dynamique, qui mise sur une grande diversité de missions, une rémunération attractive et des formations pour attirer de nouveaux talents.
Des filières en plein essor dans la région Grand Est
Hervé Lamy, délégué général du Groupement Actibaie indique : « Les dernières évolutions réglementaires qui imposent aux commerces de fermer les points d’accès si le chauffage ou la climatisation est utilisé, pousse les entreprises à se tourner vers des portes performantes et automatiques. Cette tendance à l’automatisation s’accélère rapidement. Pour les stores et volets les perspectives sont également très bonnes puisque ces solutions sont aujourd’hui intégrées aux dispositifs d’aide à la rénovation énergétique MaPrimeRénov’. »
La formation des nouvelles recrues
Anthony Moreira, manager excellence opérationnelle chez Kone France, précise : « Nous avons un parcours d’intégration dans notre propre centre de formation agréé QUALIOPI. Chaque module est adapté en fonction du produit : ascenseur, escalators ou portes automatiques. »
Renaud Pfalzgraf, directeur marketing et communication chez Soprofen poursuit : « tous les nouveaux entrants en production bénéficient d’un parcours d’intégration sur mesure adapté à chaque poste. Accompagnés par un référent, ils commencent par travailler en binôme avec un opérateur expérimenté, sur différents postes simples. Cette période d’adaptation dure en général environ 2 mois et leur permet de maîtriser les compétences de base. Puis ils peuvent aller sur des postes plus techniques, sur lesquels ils passent également par une période de formation avant d’être autonomes. »
Des salaires attractifs même pour les débutant
L’enquête révèle que les entreprises offrent des rémunérations compétitives pour les techniciens, avec 61% d’entre elles proposant un salaire net supérieur à 1600 euros par mois. Certains peuvent même atteindre 2600 euros net par mois après cinq ans de carrière, en fonction de l’entreprise. Comme le précise Hervé Lamy : « le but est bien d’attirer des candidats qui souhaitent s’investir : c’est pour cela que les entreprises privilégient les contrats longs à l’intérim. L’alternance, en parallèle, est devenue un vrai levier de recrutement. »
Les défis du recrutement dans le secteur
Malgré les opportunités offertes, les entreprises rencontrent des difficultés pour attirer les talents. Le principal obstacle évoqué par près de 90 % des répondants est le manque de candidats motivés. En outre, 56 % soulignent le manque de qualification des candidats, tandis que 39 % évoquent la complexité des postes. Par ailleurs, 33 % estiment que l’attractivité des postes et des entreprises constitue un défi supplémentaire. « Pourtant nos métiers méritent d’être mieux valoriser. Les protections solaires et solutions d’accès contribuent pleinement à améliorer la qualité de vie et la sécurité des français », précise Hervé Lamy.
Pour attirer les candidats, les entreprises privilégient les agences de recrutement, cité par 80 % des répondants, ainsi que les candidatures spontanées. Les sites de recherche d’emploi arrivent en 2e position cité par 70 % des répondants. « Pôle Emploi et les sites des entreprises ne sont pas mentionnés comme canaux majeurs de recrutement. Le secteur est en tension et les canaux dit traditionnels ne donnent malheureusement plus aucun résultat », déplore Hervé Lamy.
Féminiser le secteur
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