DYKA, le nouveau venu au SNEP

Avec 70 000 tonnes de matière plastique extrudée et 40 000 kilomètres de tubes réalisés chaque année, DYKA se situe parmi les trois principaux industriels français dans le domaine de la canalisation. Extrudant, entre autres, du PVC, DYKA a choisi de rejoindre le SNEP à la fin de l’année dernière. Une vision commune sur les métiers de l’extrusion, ainsi qu’une volonté farouche de défendre le matériau ont présidé à ce souhait d’adhérer au syndicat. Rencontre avec Armel Vasseur, Directeur commercial business développement pour DYKA France.

Pouvez-vous nous décrire précisément votre société ?

Intégré au groupe Belge Tessenderlo, DYKA fait partie de la branche industrielle du Groupe européen éponyme. Aujourd’hui, DYKA commercialise des systèmes de canalisation pour la gestion de l’eau, pour le gainage, et pour la ventilation sur le marché français. Nous sommes ainsi présents, majoritairement sur l’activité bâtiment, mais aussi sur les travaux publics. Notre large gamme de systèmes de canalisation nous permet de couvrir l’ensemble du cycle de l’eau, depuis le prélèvement dans la nappe phréatique, jusqu’au retour dans le milieu naturel. Mais nous gérons également toute la partie consacrée aux eaux pluviales. Nous disposons de trois sites de production. L’un est situé sur le même site que notre siège administratif, à Sainte-Austreberthe, dans le Pas-de-Calais. L’autre à Gaillon, dans l’Eure. Nous venons d’ailleurs de l’acquérir en octobre dernier. Enfin, le troisième site, qui produit également des raccords par injection, est implanté à Bourges. Chacune de ces usines produit des tubes PVC. Mais nous commercialisons également tous les systèmes de raccords d’accessoires qui complètent l’ensemble de nos gammes de tubes. DYKA France recense aujourd’hui 410 collaborateurs et chaque année, si nous mettions bout à bout tous les tubes que nous produisons, nous pourrions faire le tour de la terre !

Pourquoi avez-vous souhaité rejoindre le SNEP ?

Nous étions auparavant membre du Syndicat des tubes et raccordements en PVC (STR-PVC) mais ce dernier a été dissous en décembre dernier. Aussi, même si DYKA extrude du polypropylène, et du polyéthylène, notre plus grosse activité pour la France concerne le PVC. Nous avons donc trouvé cohérent de rejoindre le SNEP, orienté vers la promotion et la défense de ce matériau.
Par ailleurs, la campagne que mène actuellement le SNEP sur la mise en valeur des métiers de l’extrusion et la création du site snep-metiers.org nous concerne aussi directement. En effet, à l’instar de nombreux adhérents du syndicat, nous nous heurtons à des difficultés communes en matière de recrutement de certaines compétences. Nos sites de production ne sont pas nécessairement très faciles d’accès. Nous recrutons des personnes sur des rythmes de 5-8 ou de 3-8 et ces postes ne sont globalement plus assez convoités par les candidats. Ce déficit d’image doit donc être comblé. En outre, nos métiers ne sont pas forcément étudiés dans les cursus classiques liés à la plasturgie. C’est la raison pour laquelle nous avons créé des formations « maisons », comme des CQP, que nous avons proposés à nos extrudeurs, par exemple. Ceci pour qu’ils puissent parfaitement maîtriser nos techniques de production et disposer d’une expertise reconnue sur le marché du travail. Nous sommes ainsi impatients de pouvoir échanger avec les adhérents sur cette thématique pour savoir ce qu’ils ont mis en œuvre au sein de leurs entreprises pour pallier cette difficulté.
Enfin, le volet environnemental et économie circulaire représente un enjeu fort pour DYKA, notamment avec la mise en place de la REP bâtiment 2023. Les termes ne sont probablement pas les mêmes pour les tubes et raccords que pour les profilés. Cependant, la problématique de la qualification et de l’intégration de matières premières recyclées sont des enjeux qui peuvent être communs, voire proches. Il nous tarde, là encore, de pouvoir initier des échanges avec les adhérents du SNEP.

Quel pourrait être votre premier thème de collaboration avec le syndicat ?

Le recrutement et la REP bâtiment 2023 peuvent parfaitement représenter l’occasion de nous réunir autour d’une table pour initier notre première collaboration avec les adhérents. La Commission Communication est aussi particulièrement intéressante. Nous la considérons comme un véritable “laboratoire d’idées” auquel nous envisageons prendre une part active, tant nous sommes farouchement attachés à la promotion des avantages des matériaux plastiques.

www.snep.org