Interview de Jordane Cellard, Co-gérant de la société Cira Menuiseries

À ces débuts, Cira Menuiseries se présentait comme une entreprise d’agencement intérieur. Aujourd’hui, les frères Aurélien et Jordane Cellard proposent une offre spécialisée sur les fenêtres et volets roulants, en PVC et aluminium. Pour avancer, ces dirigeants se sont entourés du réseau Calibaie, adossé au groupe Normabaie.

Pourriez-vous revenir sur votre activité en détaillant l’historique de la société ?

Mon frère Aurélien a pris des parts en 2007 aux côtés de mon oncle, en développant largement la partie menuiserie. En 2020, je l’ai rejoint et nous sommes aujourd’hui tous les deux à la tête de Cira Menuiseries. Nous travaillons principalement avec les particuliers sur des chantiers de rénovation, et faisons quelques exceptions en collaborant avec des industriels. Le peu de fois où nous réalisons des maisons neuves, il s’agit de beaux projets d’architectes. L’activité fenêtre et volet roulant représentent la majorité de nos produits vendus et installés ; vient ensuite la commercialisation de portails, puis de pergolas. L’entreprise compte désormais deux gérants et six salariés.

À combien se monte votre chiffre d’affaires sur les dernières années ?

Notre chiffre d’affaires a augmenté de manière conséquente ces quatre dernières années. En septembre 2020, mois de clôture de notre exercice, nous avons terminé l’année à 860 000 euros. En septembre 2024, nous devrions porter celui-ci à 1,8 million d’euros.

Vous avez choisi, quelques mois après votre arrivée, de collaborer avec le réseau Calibaie, pourquoi cela ?

Avant même la période Covid, mon frère était déjà en pourparlers avec le réseau Calibaie. Mais l’organisation n’était pas celle d’aujourd’hui. Après avoir suivi une formation en négociation des affaires, j’ai très vite compris qu’intégrer un réseau de menuiserie s’avérait presque indispensable et ce que présentait Calibaie me convenait. En parallèle, ils ont à mon sens très bien géré la crise liée à l’inflation, contrairement à certains industriels. En jouant cartes sur table avec nous, ils nous ont prouvé leur sincérité. Ils ont su nous dire qu’ils n’avaient pas d’autres choix que de décaler de plusieurs mois les nouvelles livraisons. Cela a contribué à la signature de notre partenariat.

Pour vous, quels avantages présente le réseau Calibaie ?

Un gage de qualité et de prix. En tant que petits artisans, nous arrivons à fournir aux clients des produits haut de gamme, au design intéressant que nous ne voyons pas forcément partout, aux performances énergétiques élevées, à un budget abordable. Le réseau offre une écoute indispensable aux membres et à l’industriel pour que l’on soit tous gagnant-gagnant. Ils nous posent des questions, on répond. De leur côté, les informations sont facilement accessibles : nouveautés, références, etc.

Vous communiquez régulièrement. Comment portez-vous le réseau à travers la société ?

La marque du réseau Calibaie se retrouve un peu partout : sur nos cartes de visite, notre véhicule, notre LinkedIn, sur nos communications de façon assez générale. La cotisation annuelle comprend la communication / le marketing. Lorsque nous exposons – nous faisons deux foires par an – et que nous mettons Calibaie en avant, le réseau prend la communication à sa charge, de même en communication print et ce de manière très locale.

Y a-t-il des points sur lesquels Calibaie devrait encore progresser ?

La mise en place de convention serait dans les tuyaux. Une convention annuelle permettrait d’établir une stratégie d’entreprise à partir des décisions prises au niveau du réseau. Et bien sûr de découvrir en amont les nouveautés produits et nouveaux dispositifs du groupement. ■

Propos recueillis par Sara Bernède.

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