Interview de José Sallot, chef de l'entreprise CFIM et adhérent du réseau Aluminier Agréé Technal

#L'Echo des réseaux Publié le 26 septembre 2024 par L'Echo de la Baie

Technal n’a pas de secrets pour cet Aluminier Agréé depuis la fin des années 80. En rachetant en 2015 la société CFIM (vous ne le trouverez sur Internet que sous le nom de domaine Technal), à Moissy-Cramayel, en Seine-et-Marne (77), José Sallot s’est peu à peu instauré comme un membre fidèle du gammiste.

Vous avez repris CFIM après le départ en retraite du dirigeant, pourriez-vous nous présenter votre métier et ses évolutions ?

En novembre 2015, j’ai en effet racheté CFIM, déjà Aluminier Agréé Technal depuis 1989. Moi-même, je l’étais depuis 1988. L’entreprise ne comptait qu’un seul salarié à l’époque ; maintenant, ils sont onze. La société s’est spécialisée dans le prêt à poser. Cela représente 70 % du chiffre d’affaires. Notre catalogue propose toutes les gammes en aluminium Technal, de la baie coulissante à la fenêtre française.

À combien se monte aujourd’hui votre chiffre d’affaires ?

En 2023, nous avons terminé l’exercice avec un chiffre d’affaires de 1,9 million d’euros. Lorsque j’ai racheté la société, CFIM réalisait un CA de 500 000 euros.

Vous avez rejoint le groupement Technal depuis plus d’une trentaine d’années, on peut dire que vous êtes quelqu’un de très fidèle ?

Je suis fidèle, oui. Je retrouve chez Technal des produits de qualité, une volonté d’innover et cerise sur le gâteau : une largeur de gamme intéressante. Une gamme complète qui nous permet de répondre à toutes les demandes. Au-delà de la technique, j’ai le sentiment qu’avec eux c’est un vrai partenariat, tant dans l’animation du réseau que dans l’accompagnement. Les membres ont structuré le réseau des Aluminiers Agréés afin que le réseau vive par la parole Technal et celles des aluminiers. Il y a une écoute naturelle, permise grâce à la parité installée entre les deux acteurs du réseau. Je peux en témoigner, je suis moi-même actif dans plusieurs commissions de progrès.

En somme, vous vous considérez davantage Technal que CFIM ?

Outre les papiers administratifs, la société CFIM existe de manière anonyme, sauf à venir chez nous pour notre savoir-faire bien sûr. Technal est devenu notre étendard. En intégrant un réseau, vous avez deux choix : gérer en solitaire votre communication et votre marketing – mais cela demande alors de financer une agence de communication ou d’avoir les capacités d’embaucher – ou vous ne communiquez que par Technal. C’est ce que nous faisons et c’est ce qui fait également l’intérêt du réseau, sa notoriété. Donc chez CFIM, nous avons décidé de consacrer nos forces vives à notre cœur de métier : les chantiers.

N’y a-t-il que des avantages à faire partie du réseau Aluminier Agréé Technal ?

Tout n’est pas parfait évidemment. Il y a des règles strictes à respecter, cela peut être un inconvénient pour certains et une protection pour d’autres, comme pour nous. Grâce à eux, par notre travail, nous avons réussi à nous développer sur notre zone et sommes devenus légitimes dans le milieu de l’aluminium.
Toutefois, le point noir du réseau, c’est l’ADN même de celui-ci : Technal est un gammiste. Alors oui, on peut avoir une certaine déconnexion entre eux, industriels, et nous, artisans, au quotidien sur le terrain. Le SAV commercial est une responsabilité qui nous incombe et qui se révèle lourde à porter. De plus, si la largeur de gamme est un réel avantage, elle s’avère aussi un enjeu. Technal propose des produits sensibles, qui demandent une vraie finesse de travail à l’installation. ■

Propos recueillis par Sara Bernède.

Retrouvez notre hors-série spécial réseaux 2024-2025 ici


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