Interview de Nicolas Fauresse, Co-gérant de l’entreprise OC’Menuiserie

#L'Echo des réseaux Publié le 10 octobre 2024 par L'Echo de la Baie

De la construction de maisons individuelles à la menuiserie il n’y a qu’un pas. Un cap qu’ont sauté Nicolas Fauresse et son frère lorsque la crise du bâtiment, sans précédent, vient s’installer en France. Après la liquidation financière de leur fournisseur, ils créent OC’Menuiserie. Avec le réseau Batiman, ils ouvrent en juin un magasin à Béziers, bientôt suivi d’un deuxième à l’horizon 2026.

Vous avez lancé votre activité il y a seulement un an et demi, pourriez-vous nous la présenter ?

Il s’agit de ma troisième société. Elle vient compléter mon offre aux côtés de l’entreprise My Villa Bâtiment spécialisée dans la construction de maisons individuelles que j’ai montée en 2020 et d’OC’Energie, démarrée en novembre dernier. OC’Menuiserie, c’est une entreprise familiale, créée avec mon petit frère, dans le métier depuis toujours. Aujourd’hui, nous sommes six. Nous vendons et posons tout type de menuiseries ouverture/fermeture : porte, fenêtre, volet roulant, pergola, carport.

À l’heure actuelle, vous travaillez principalement sur le marché du neuf, quel bilan dressez-vous de cette première année ?

Étant donné la conjoncture économique, le plus dur reste la signature de devis. Il a fallu prendre un virage à 360 ° pour ne pas souffrir davantage de la crise du bâtiment. C’est pour cela que nous avons créé OC’Menuiserie et que nous intégrons le réseau Batiman. Regroupement via lequel nous allons ouvrir notre boutique fin juin, à Béziers, dans l’Hérault (34). Avec celle-ci nous irons chercher de nouveaux clients, cette fois sur le marché de la rénovation. À terme, celui-ci devrait représenter entre 70 et 80 % de notre activité. Rien qu’aujourd’hui, la pose seule constitue approximativement 450 000 euros de notre chiffre d’affaires, soit 60 % de notre activité. Demain, nous offrirons aux clients un service clé en main concernant MaPrimeRénov. Nous monterons nous-mêmes le dossier des particuliers pour leur faciliter la tâche. Ainsi, nous serons en capacité de leur proposer une rénovation en fonction de leurs revenus.

Adhérer au réseau Batiman vous a-t-il permis de réaliser un démarrage optimal ?

La liquidation judiciaire de notre fournisseur de menuiseries a été le point d’entrée à la création d’OC’Menuiserie. Si nous souhaitions continuer à travailler avec les fabricants de notre choix, nous devions intégrer un regroupement de menuiseries. C’est aussi la seule possibilité d’acheter au meilleur prix. Le secteur que me propose Batiman offre de belles opportunités d’évolution. Un territoire assez vaste pour imaginer à l’horizon 2026, un nouveau magasin Batiman x OC’Menuiserie à Montpellier. Avec Batiman, je m’assure donc une certaine notoriété. En m’associant avec eux, j’ai aussi pris pleinement conscience de l’importance de la communication. Ma belle-sœur s’occupe de cette partie-là auprès de Batiman. Pub ou mailing, on prend ou l’on ne prend pas, c’est notre choix.

La région sur laquelle vous évoluez se voit régulièrement touchée par des hausses de températures. Vos clients sont-ils plus sensibles aux produits de type protection solaire ?

Oui. Pour ma part, je suis natif de Nancy, je m’aperçois bien que nous n’avons pas les mêmes problématiques. Ici, les pergolas bioclimatiques et les carports de voiture répondent à un vrai besoin. Quand on en a les moyens. Car tout est une histoire de budget. Si ce n’est à gagner de l’argent en diminuant sa consommation d’énergie par l’isolation des murs, les habitants penseront davantage à isoler à cause de la chaleur ou préféreront investir dans la protection solaire. ■

Propos recueillis par Sara Bernède.

Retrouvez notre hors-série spécial réseaux 2024-2025 ici


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