Interview de Niels Boucault, Gérant de la société Maison Boucault
#L'Echo des réseaux Publié le 21 octobre 2024 par L'Echo de la Baie
Maison Boucault, basée dans l’Essonne depuis 1982, vend et pose tout type de fermetures. Fils du créateur, Niels Boucault, destiné à une vie de cavalier, a finalement repris l’entreprise familiale en juillet 2023. Il a alors pour ambition d’axer son activité sur des produits de menuiserie liés à la gestion solaire. L’idée ? Gagner en performance énergétique, en se protégeant du soleil ou en ayant recours en fonction des saisons et des besoins des clients. Rencontre avec ce chef d’entreprise, membre du réseau Gibus depuis 2019.
Vous avez repris l’affaire familiale il y a un an tout juste, pourriez-vous nous présenter votre activité ?
La société, bien qu’elle ne s’appelait pas encore Maison Boucault, a été créée par mon père. C’est l’histoire d’un artisan, qui a travaillé seul, qui a fait grandir son activité jusqu’à em-ployer une dizaine de salariés. Pour ma part, avant d’évoluer sur un poste à responsabilités dans l’entreprise, j’ai été, entre autres métiers, poseur, mais également commercial. Au quotidien, bien que je veille les appels d’offres, nous travaillons à 95 % avec les particuliers, et à 90 % sur des chantiers de rénovation.
Quel bilan économique dressez-vous depuis votre reprise ?
Nous tournons autour de 4 000 chantiers par an. Notre chiffre d’affaires s’élève en 2023 à 1,8 million d’euros. Des résultats croissants, mais relativement stables depuis plusieurs années. Nous n’avons jamais été poussés par la vente. Ce que nous vantons, mais ce qui fait également notre force sur le territoire, c’est le service rendu, par la qualité de la marchandise et la prestation de la pose. Côté produit, 30 % des ventes sont des fenêtres ; 30 % des volets roulants et de la motorisation ; 30 % de la protection solaire type véranda, store, pergola. Sur cette partie-là, nous sommes commercialement sur une démarche tout à fait différente des deux autres. Il s’agit d’une clientèle aisée qui cherche à aménager une pièce de vie extérieure, alliant confort et esthétisme. Sur la pergola, nous sommes sur des devis entre 55 000 et 20 000 euros. Le prix n’est pas un problème pour ces acheteurs, mais je constate qu’ils sont perdus et ont parfois été mal conseillés. Je les entends souvent dire : « On a le budget, mais on ne comprend plus rien aux pergolas ».
Avez-vous rejoint le réseau Gibus pour son expertise dans le domaine de la protection solaire ?
Oui. Mon père a toujours fait de son mieux pour proposer des fournisseurs de qualité, en termes de produit et de SAV. Gibus, auquel j’ai décidé de me rattacher en 2019, cochait ces cases-là. Et grâce au travail marketing mis en place par leurs soins, nous gagnons une cinquantaine de contacts de qualité par an. Nous remarquons que les clients veulent des produits Gibus, et cela nous conforte, bien sûr, dans notre choix de réseau.
Vous publiez régulièrement sur les réseaux sociaux, est-ce une demande du marketing Gibus ?
Lorsqu’un prospect nous appelle de la part de Gibus, il est important pour lui de voir que la marque est bien référencée chez nous. C’est pourquoi, Gibus possède des accès directs à notre page Facebook. Il ne s’agissait pas d’une obligation de la part du réseau, mais cela me sert davantage que cela ne me dessert. Sur Instagram, nous sommes beaucoup plus actifs de nous-mêmes, nous essayons de poster nos réalisations dès que nous allons sur un chantier. Cela aide à la vente et cela récompense les équipes.
En quoi le réseau pourrait-il, à votre sens, s’améliorer ?
Le produit on l’a. La largeur de gamme on l’a. Gibus doit augmenter sa notoriété ce qui nous permettrait d’avoir davantage de retombées clients. Gibus viens de lancer aussi Social Hub sur Instagram, ça nous aidera certainement. ■
Propos recueillis par Sara Bernède.
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