Interview de Stéphane Mauries, Gérant de la société éponyme Mauries Habitat

Après avoir consacré 25 ans de sa vie professionnelle à la menuiserie, dans son sens le plus commun, Stéphane Mauries se passionne depuis 2017 pour la protection solaire. Un changement d’activité logique pour celui qui estime qu’il est nécessaire de se prémunir de la chaleur et du soleil en repensant l’habitat. Son crédo pour les prochaines années. Pour l’accompagner dans son exercice, ce gérant a su faire confiance au réseau Experts Storistes.

Vous avez lancé votre nouvelle entreprise en 2017, alors que vous étiez encore dans le réseau Art & Fenêtres, pourriez-vous revenir sur ce changement ?

Cela fait maintenant 25 ans que je suis dans le métier. En 2001, j’ai lancé Mauries Menuiseries en travaillant avec Art & Fenêtres. Avec le temps, on a commencé à nous demander des produits de type protection solaire. Il y a très longtemps que j’ai foi en cette petite révolution. Changer les fenêtres, c’est super, mais les protéger, c’est mieux. J’ai mis six mois à chercher les meilleurs fournisseurs de France. En parallèle, j’ai intégré le réseau Experts Storistes qui promeut principalement le store. Durant deux ans, ces deux réseaux ont accompagné la société. Me spécialisant davantage sur la protection solaire, j’ai finalement décidé de sortir du réseau Art & Fenêtres.

Travaillez-vous exclusivement aujourd’hui sur la protection solaire ?

Non. Au quotidien, mon équipe et moi-même (sept personnes N.D.L.R) continuons à vendre et poser des portes, des fenêtres et des volets roulants. Toutefois, c’est bel et bien sur les pergolas, les stores, les voiles d’ombrage et les carports que nous misons. Notre dernier chiffre d’affaires se monte à 1,2 M€, découpé de moitié par ces deux activités. La tendance est en passe de s’inverser. C’est bien ! Car il y a deux ans, l’activité menuiserie a commencé à diminuer, contre notre gré. Cette baisse a été compensée par notre nouvelle activité. Il s’avère que le panier moyen des particuliers, dû à l’inflation et aux taux d’emprunt, n’est plus aussi important qu’il l’était. On réalisait des estimations globales qui se montaient à 15 000 euros. Dorénavant, les clients se restreignent, ils ne changent pas toutes les menuiseries d’un coup, et les devis ne s’élèvent souvent qu’à 4 000 euros.

Pourquoi avoir rejoint le réseau Experts Storistes ?

On s’est tourné vers eux, car ils proposent un plan de communication audacieux autour de quatre périodes promotionnelles. Ils réalisent des vidéos toutes faites que nous pouvons partager facilement, centrés davantage sur un nouveau produit et son intérêt que sur son prix. De notre côté, nous communiquons beaucoup sur nos réseaux sociaux : Facebook, Instagram, YouTube. Bref, on essaye de s’adapter à ce qui se fait aujourd’hui. Les clients ont changé, le 4×3, les promotions à gogo et les flyers dans la boîte aux lettres ne passent plus. Au niveau local, les spots télévisés n’ont que peu d’intérêt. Les gens veulent du vrai, un artisan proche d’eux dont ils auraient entendu parler. Alors avec Art & Fenêtres, j’ai perdu la notoriété nationale associée au réseau, mais j’ai gagné en proximité. Puis, il faut l’avouer, on fonctionne au relationnel  ; l’esprit familial d’Experts Storistes nous a plu.

Quels seraient selon vous les axes d’amélioration du réseau Experts Storistes ?

Nous aimerions qu’ils élargissent leur gamme de produits. Ils ne proposent pour le moment qu’une seule pergola. En ce sens, je n’ai d’autre choix que de me tourner vers des fournisseurs, hors réseau ; j’en compte dix. Experts Storistes travaille en ce moment sur les carports, mais j’ai déjà mon propre fabricant qui ne fait exclusivement que ce produit depuis longtemps. Et évidemment, on ne peut pas être bon partout ! ■

Propos recueillis par Sara Bernède.

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