Interview d'Olivier Maury, chef d'entreprise de Rénov'D'Antan

#L'Echo des réseaux Publié le 9 octobre 2024 par L'Echo de la Baie

Rénov’D’Antan, c’est l’histoire d’un passionné du BTP qui a commencé seul, en portage salarial, en février 2012. Un an plus tard, alors que les commandes affluent, Olivier Maury décide de fonder sa société. Aujourd’hui, l’entreprise affiche une croissance positive à plus d’un million de chiffre d’affaires. Conquis par sa relation avec Arcades & Baies, le gérant ne cesse de vanter le réseau.

Vous avez créé votre entreprise il y a onze ans, comment la présenteriez-vous en 2024 ?

J’ai monté Rénov’D’Antan en mars 2013. Depuis, l’entreprise a bien grandi. Seize salariés travaillent désormais avec moi. Nous sommes positionnés sur le marché de la rénovation de maison, intérieure et extérieure. Maçonnerie, isolation, menuiserie, nous intervenons sur le chantier de A à Z, mais nous ne touchons pas à l’électricité ou à la plomberie.

Chiffres d’affaires, produits vendus, crise du bâtiment, quel bilan dressez-vous de ces dernières années ?

On ne souffre pas de la crise que subissent les entreprises rattachées à la construction de maisons individuelles, ni même du Covid il y a quatre ans. Au contraire ! Notre showroom se trouve à Sens dans l’Yonne (89), après les confinements successifs, les Parisiens ont préféré s’excentrer de la capitale en achetant des maisons à retaper dans la région. Le chiffre d’affaires de la société s’accroit d’année en année. La recette de Rénov’D’Antan se monte en 2023 à un-million-trois-cent-mille euros. Un chiffre qui me donne parfois le tournis. La partie menuiserie — fenêtres, baies vitrées et de plus en plus de volets roulants — représente 400 000 euros des bénéfices.

Quels avantages avez-vous vus à intégrer le réseau Arcades & Baies ?

Cela fait cinq ans que j’y suis. Par le passé, j’ai connu plusieurs déconvenues avec mes revendeurs. En souhaitant changer, je me suis tourné vers un commercial — un ami à moi — qui fait partie d’Arcades & Baies. C’est lui qui m’y a fait rentrer. J’ai signé immédiatement après ma rencontre avec les gérants. Il s’agit d’un réseau familial. Le catalogue propose une gamme à un prix et une qualité très compétitifs. L’équipe nous forme en permanence sur les produits sortants d’usine. Aujourd’hui, je suis devenu pro Arcades. Je ne veux pas en bouger. Je n’achète rien d’autre ; je préfère m’abstenir de vendre que de trouver de nouveaux fournisseurs. Pour ce qui est du marketing, moi qui travaille à l’ancienne, suis satisfait de l’aide apportée par le réseau. Avec eux, j’ai pu installer ma communication sur Facebook. Plus globalement, une animatrice de réseau répond au besoin à nos interrogations. (Rénov’D’Antan s’est doté début mai d’un site internet N.D.L.R.)

À 55 ans, comment imaginez-vous le futur de Rénov’D’Antan ?

Après Sens, j’espère, d’ici l’année prochaine, pouvoir ouvrir mon deuxième showroom à Montereau-Fault-Yonne, en Seine-et-Marne (77). Je me laisse encore deux ou trois ans pour envisager la suite. J’aimerais m’arrêter à 60 ans, sachant que je travaille depuis mes 14 ans. J’ai soumis à mes collaborateurs la volonté de vendre. Mais cela demande un capital d’investissement important. Celui qui rachètera peut étudier le dossier en se séparant de la partie menuiserie. Dans quel cas, deux de mes salariés se disent prêts à une reprise.

Le réseau peut-il vous aider en ce sens ?

Oui, sans doute. Je n’ai pas réfléchi à cette possibilité et n’en ai pas encore discuté avec Amaury Deible (directeur du réseau Arcades & Baies N.D.L.R.). ■

Propos recueillis par Sara Bernède.

Retrouvez notre hors-série spécial réseaux 2024-2025 ici


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