La stratégie de développement durable d’Edgetech Europe : une vision systémique

#Quoi de neuf ? Publié le 27 mars 2025 par L'Echo de la Baie

Le secteur du bâtiment connaît une profonde mutation, poussé par des réglementations environnementales strictes et la hausse des coûts de l’énergie. Dans ce contexte, Edgetech Europe, fabricant du système d’intercalaire Super Spacer®, va au-delà de la production de solutions « vertes » en intégrant le développement durable dans sa stratégie globale. Cette approche engage toutes les parties prenantes dans une chaîne de valeur écoresponsable, minimisant l’impact énergétique et favorisant l’éco-circularité. Johann Artamonov, directeur général d’Edgetech Europe et Benjamin Karabulut, directeur technique européen de l’entreprise, détaillent les éléments clés constitutifs du développement durable.

Critères ESG et construction durable

Les bâtiments représentent près de 40 % des émissions mondiales de CO₂, incitant les investissements immobiliers à respecter des normes environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) strictes. La réglementation européenne impose aux investisseurs d’évaluer leurs actifs selon ces critères, entraînant une forte demande pour des bâtiments durables et des matériaux innovants. Depuis plus de 30 ans, les certifications comme LEED ou DGNB se multiplient, renforçant ces exigences.

L’engagement d’Edgetech pour un bâtiment durable

Edgetech Europe adopte une vision écoresponsable intégrant recherche, production et logistique. Son engagement se traduit par des certifications comme EcoVadis et ISO 14001, garantissant la transparence et l’optimisation des performances environnementales. L’entreprise mesure et réduit ses émissions de CO₂ (Scopes 1, 2 et 3) tout en s’assurant de la qualité et de la durabilité de ses produits.

Le système Super Spacer® optimise l’isolation des vitrages en réduisant les ponts thermiques, contribuant à une meilleure efficacité énergétique et à une diminution des émissions de CO₂. Edgetech privilégie des matériaux à faible impact et une fabrication économe en énergie.

Un projet exemplaire : Kalifornia à Malakoff

malakoff kalifornia

Illustrant le partenariat et les synergies durables dans le bâtiment, le complexe de bureaux Kalifornia à Malakoff, au sud de Paris, est relié par un poumon vert de 4 500 m², reflétant l’esprit californien du projet. Ses vastes espaces de travail et terrasses favorisent un environnement intérieur-extérieur apaisant et créatif.

Ce projet est le premier en France à intégrer le verre Cool-Lite® Oraé® de Saint-Gobain, affichant 40 % de moins d’émissions de CO₂ qu’un verre float classique. Sa façade associe Oraé® à un verre à couche Cool-Lite Xtreme 70/33 II, optimisant à la fois l’efficacité énergétique et l’esthétique. Le verre plat a été produit par Sivaq en France, tandis que Döring Glass Berlin a transformé les unités de vitrage isolant bombés avec l’intégration des intercalaires Super Spacer®. « En optimisant le processus de transformation du verre float grâce à l’énergie verte et à une plus grande proportion de calcin, nous avons significativement réduit la consommation énergétique », explique Martin Lenz, directeur commercial de Döring Glass.

Ce projet marque une première pour DöringGreen, qui a analysé les émissions de gaz à effet de serre d’un verre bombé. « Saint-Gobain nous transmet ses données de production, et grâce à notre certification énergétique, nous avons évalué l’énergie supplémentaire consommée tout au long du processus », poursuit Martin Lenz. Le verre bombé utilisé présente des émissions de 23,50 kg CO₂e/m² pour le verre de base et 78,50 kg CO₂e/m² pour le produit fini. DöringGlass a compensé 11 tonnes de CO₂ en soutenant un projet de reforestation, assurant ainsi une empreinte carbone neutre.

Le mot de Johann Artamonov

« La durabilité et l’efficacité énergétique incarnent immanquablement le futur du bâtiment. Grâce à notre stratégie d’avenir et à notre engagement continu en recherche et développement, nous sommes idéalement positionnés pour relever ces défis et conquérir de nouveaux marchés. Des projets comme celui de Kalifornia attestent que la construction durable peut associer à la fois écologie et esthétisme, tout en offrant de substantiels atouts économiques », conclut Johann Artamonov.


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