Nouveau cap stratégique pour le groupe Herige qui affirme un tournant industriel axé sur la RSE

#Quoi de neuf ? Publié le 7 juin 2024 par L'Echo de la Baie

Après s’être séparé de ses activités de négoce, le groupe Herige Industries entreprend un changement stratégique. Il vient renforcer ses marques Atlantem, pour la menuiserie, et Edycem pour le béton, afin d’organiser une « révolution » industrielle qui se veut durable.

« Herige fait sa révolution ». Nouveau logo, nouveau nom, le groupe Herige devenu Herige Industries, a présenté, ce jeudi 6 juin, sa stratégie de marque. Un tournant qui témoigne de la cessation, fin avril, des activités de négoce de matériaux et de pierres naturelles, cédées au groupe Samse. « Une décision raisonnée », rappelle Benoît Hennaut, le président du directoire. « Avec le négoce, nous savions que nous ne serions pas les meilleurs » alors qu’il nécessaire « d’exceller dans sa branche. Mais cela demande d’être en capacité d’investir en ressources humaines et financières dans toutes les dimensions. »

logo herige industriesL’entreprise, cotée en bourse, affirme aujourd’hui sa position d’industriel en se recentrant sur deux domaines d’activités : la menuiserie par la marque Atlantem et le béton via Edycem. Forte d’une volonté, celle d’inscrire durablement le groupe dans une politique de RSE (Responsabilité sociétale de l’entreprise). Herige Industries ambitionne une diminution de ses émissions de gaz à effets de serre, conscient du cap des 42 % de réduction à franchir d’ici 2030 en lien avec l’accord de Paris sur le climat. Cet objectif fera office de boussole pour accélérer les investissements d’Herige Industries autour d’une économie circulaire, à travers l’innovation, la data et l’humain.

Focus sur les axes stratégiques de la marque Atlantem

Recycler est devenu un enjeu majeur pour les industriels. Coût, possession de la matière première, développement durable, les bienfaits sont multiples. Aussi, « cela demande à changer légèrement de métier, en allant cherchant par nous-mêmes la matière à recycler », explique le président du groupe. Un travail de longue haleine, mais une bataille essentielle pour continuer à produire durablement.
Chez Atlantem, cela se traduira par le recyclage des bâtis usés. Déposés par les artisans, ils auront vocation à être récupérés par l’industriel lors des livraisons habituelles chez le client. Richard Marchant, le directeur général y voit également une opportunité du côté des installateurs, pour qui le coût en décharge ne sera plus un poids.

Changement de cap, mais même tonalité avec le projet « réparation ». Amorcé il y a six mois à Marseille, il est en cours de développement en Île-de-France. À l’instar d’un serrurier d’urgence, Atlantem travaille avec les assureurs à proposer un dépannage express des consommateurs. L’idée ? Réparer une pièce rapidement en s’appuyant sur les « 4 000 clients de notre annuaire. » Selon Richard Marchant, il s’agirait d’un segment à forte valeur ajoutée en termes de SAV et de chiffre d’affaires « amené à tripler. » Il demande toutefois « un travail d’éducation » auprès des installateurs, habitués au remplacement systématique des produits.
Dans un autre registre, Atlantem désire consolider son image de marque, jusque-là invisibilisée par ses réseaux de menuiseries Solabaie et Charuel. « La notoriété possède un effet facilitateur qui permettrait à l’artisan de vendre aisément les produits Atlantem aux particuliers », constate Benoît Hennaut.

Pour atteindre ses objectifs et répondre à son ambition, Atlantem compte renforcer son parcours client BTOB. De la prospection à la pose, jusqu’à la fidélisation, le directeur général garantit une collaboration optimale au client, quel que soit son profil d’entreprise. En parallèle, la société souhaite également augmenter son nombre de points de vente via ses réseaux. Un nouvel expert, passé par Technal, aurait intégré l’équipe Atlantem pour développer le maillage sur le territoire. Actuellement, 200 installateurs composent les réseaux Solabaie et Charuel, historiquement regroupés dans l’ouest de la France. Et si les particuliers semblent bien incapables de citer d’eux-mêmes une marque de fenêtre, Atlantem aspire pourtant à changer la donne.


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