Le SYAM : la solution aux chantiers complexes
#Fabricants Publié le 7 septembre 2023 par L'Echo de la Baie
Pierrick Loubet, gérant de l’entreprise Casabel Construction à Montpellier, a eu recours au SYAM pour gérer un chantier où aucun autre type d’installation n’était envisageable. La situation devenait critique puisque le vent avait arraché les menuiseries de l’époque, causant un grave accident de la circulation en tombant sur la chaussée. Il revient sur cet épisode qui l’a convaincu d’intégrer ce système de fixation dans sa pratique quotidienne.
Pierrick Loubet, pouvez-vous nous raconter votre histoire?
Mon entreprise est spécialisée dans les travaux de menuiserie générale, soit lors de la construction de maisons neuves, soit sur des chantiers ou en tant que maître d’œuvre. Ainsi, il y a deux ans, j’ai été consulté par un architecte avec lequel je travaille pour gérer un problème sur une résidence en bord de mer, à Sète, composée de 77 appartements. La résidence, construite il y a moins de 10 ans, était équipée de volets coulissants, posés en façade, et qui n’avaient pas été prévus pour offrir une bonne prise aux vents. Or, à cet endroit, ces derniers soufflent fort et certains volets sont tombés sur la rue, créant un très grave accident de la circulation. Nous avons donc été consultés pour apporter une solution à ce problème. La résidence est composée de deux bâtiments. Le premier est situé sur une voie de passage plate. Sur cette partie, nous avons trouvé une solution relativement simple, en installant une nacelle pour intervenir par l’extérieur. Le problème se posait pour l’autre côté du bâtiment, c’est-à-dire vers l’accès au garage qui était une voie pyramidale. Cette voie est en pente et les nacelles ne passaient pas. Par ailleurs, la dalle n’était pas destinée à supporter un échafaudage car elle était trop fine. Nous avons tenté de trouver des échafaudages « autoportés », c’est-à-dire ne prenant pas appui au sol. Mais cette solution a été refusée. Nous nous retrouvions alors sans aucun recours. C’est à ce moment que le bureau Veritas nous a recommandé le SYAM.
Comment avez-vous géré le chantier d’un point de vue technique ?
Le SYAM impose d’intervenir par l’intérieur de chaque logement. Ainsi, il nous a fallu prendre rendez-vous avec chaque occupant des appartements concernés, soit au total 45 logements. Cela a été le côté le plus compliqué de l’intervention car la fixation et la mise en œuvre du SYAM ont en revanche été d’une simplicité biblique. Nous avons alors acquis un SYAM et avons rencontré très rapidement le formateur qui est intervenu avec nous sur le chantier, pour nous former en situation réelle. Il y avait quatre ou cinq types d’appartements différents. Le formateur nous a donc accompagnés dans chacun d’eux pour nous expliquer comment moduler le SYAM, car les points d’ancrage étaient à chaque fois très différents. Nous nous sommes rapidement aperçus que le SYAM était extrêmement adaptatif selon les différentes configurations des appartements. Chaque intervention n’excède pas une heure. Nous avons donc pu gérer ce chantier rapidement, en à peine dix jours. Mais la formation préalable de quatre heures est absolument nécessaire si nous voulons être immédiatement opérationnels.
Concrètement, en quoi le SYAM a représenté LA solution dans la gestion de ce chantier complexe?
Le SYAM est la seule solution de fixation de menuiseries par l’intérieur. Dans notre cas, aucune autre ne pouvait convenir. Je ne sais encore pas comment nous aurions fait s’il n’avait pas existé. Pendant que deux collaborateurs intervenaient à l’intérieur de chaque logement, le reste de l’équipe débarrassait les anciennes menuiseries de la voie publique et préparait les prochains logements. Ce fut toute une organisation de travail conçue sur mesure, et qui nous a permis de tenir des délais très serrés.
Avez-vous pu ré-exploiter le SYAM dans d’autres chantiers ?
Pas encore. Toutefois, l’investissement a été rentabilisé dès la première utilisation. Et je réfléchis à d’autres exploitations possibles, comme la rénovation de gouttières sur les vieux bâtiments, où l’accès est trop dangereux ou trop compliqué en utilisant une échelle. Grâce à ce système, nous pouvons passer par-dessus la toiture, trouver un point d’ancrage et avoir accès à l’autre côté du bâtiment en traversant le toit pour refaire des gouttières en zinc ou effectuer des traitements de nuisibles, par exemple. Autant d’interventions impossibles à mettre en œuvre autrement. Le SYAM représente ainsi une acquisition décisive pour la diversification des champs d’intervention de mon entreprise et, à terme, pour son développement.
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