Parole d’architecte : Nicolas Ziesel de KOZ architectes

#Architectes Publié le 18 avril 2023 par L'Echo de la Baie

Cofondateur de KOZ architectes avec Christophe Ouhayoun, Nicolas Ziesel est de ceux qui font avancer depuis plus de vingt ans la cause du bois dans l’architecture. De Sensations à Strasbourg, dans le top 10 mondial des plus hauts immeubles 100% bois, à un chantier bois en Afrique, au Cameroun, en passant par le lot E du futur village des Athlètes aux JO de Paris ou la préparation du congrès Woodrise à Bordeaux en novembre, cet engagement sait convaincre les maîtres d’ouvrage tout en explorant de multiples formes.

Nicolas Ziesel, comment avez-vous rencontré l’architecture ?

Lycéen, je pensais m’orienter vers l’archéologie. Et puis en Terminale, j’ai eu l’occasion de participer à une charrette pour la sœur d’un ami, qui suivait des études d’architecte. J’ai trouvé que c’était beaucoup plus sympa de s’occuper de gens qui sont vivants !

Pourquoi le choix initial de l’architecture bois ?

N. Z. : Cela tient probablement au fait d’avoir vécu enfant dans des maisons en bois de la côte Est des États-Unis. Plus tard, il y a eu la rencontre, à l’école d’architecture, avec l’esthétique du matériau, via la découverte de l’architecture japonaise et de celle d’Europe du Nord.
Lors du premier projet en bois de l’agence, une petite maison au bord de l’Atlantique (2002), la rencontre avec les charpentiers a été déterminante pour appréhender combien c’est un matériau vivant et exigeant. Là-dessus sont venues se greffer très vite les questions environnementales, sous l’angle du renouvelable – on parlait à l’époque encore très peu du bilan carbone.

En vingt ans de pratique, avez-vous le sentiment que la perception de la construction bois par les maîtres d’ouvrage a évolué ?

N. Z. : Lors des premières années de l’agence, nous avons connu une assez longue période où les concours – et les échecs – se sont succédé, avec à peu près à chaque fois ce même sous-titre : « Le bois n’est pas sûr, ça va coûter plus cher, ça brûle, ça vieillit mal… » On a persévéré…
Puis la petite maison a été pas mal publiée ; des maîtres d’ouvrage nous ont fait confiance pour un ensemble de logements sociaux structure béton et façades bois, suivi par un gymnase dans l’Essonne… Le premier projet qui a vraiment marqué le coup, c’est Tête en l’Air, livré en 2013 : 30 logements sociaux dont 15 en réhabilitation et 15 en construction dans le premier bâtiment d’habitation entièrement en structure bois réalisé à Paris.

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