Portes d'entrée : un achat coup de coeur de plus en plus réfléchi

À tous les niveaux de la filière, le constat est le même : 2018 aura été un cru exceptionnel pour le marché des portes d'entrée, porté par l’effet d’aubaine suite à la sortie du CITE et l’effet de traîne d’une dynamique sur le neuf, retombée depuis. Pour juger 2019, les professionnels préféreront donc se référer aux deux années précédentes. Et, d’ici là, affûtent leurs offres. Quand les performances et la sécurité sont de plus en plus considérées comme des prérequis, le design, la personnalisation, le marketing et, en voie de démocratisation, la porte connectée, mobilisent les stratégies.

2018, année atypique, 2019, année classique ?

Qu’ils semblent loin les (très bons) chiffres de TBC Innovation publiés voici à peine 8 mois. Depuis, entré en vigueur il y a un peu plus d’un an, l’arrêt du CITE sur les portes donne son plein effet et la morosité de la conjoncture dans la construction neuve associée à un climat social incertain ralentissent la filière. Un retour à la "normale", pour des acteurs toujours offensifs. Près de 520 000 nouvelles portes de maison estimées pour 2018, soit une croissance de plus de 6% sur l’année précédente ; « du jamais vu depuis 10 ans ! », s’exclamaient les analystes de TBC Innovations dans la présentation de leur étude de marché en septembre dernier. Exceptionnel en effet, jusqu’à l’automne. La société de conseil l’avait pointé : après l’embellie de 2016 et 2017, la construction neuve de maisons amorçait un recul au premier semestre 2018 et l’arrêt du CITE entré en vigueur au 1er janvier, avait généré un effet d’aubaine.

Portes d'entrée : différenciation par le design

Début février 2019, hors études chiffrées, la profession s’entendait pour estimer la baisse du marché entre 5 et 10% par rapport à la même époque l&rsquo...